C'est une journée au goût doux-amer pour les supporters ty-zefs : quelques heures seulement avant l'élimination prématurée du Stade Brestois en 32e de finale de la Coupe de France face à l'US Avranches, une éclaircie majeure est venue percer la grisaille bretonne. Comme confirmé par la municipalité ce vendredi, le maire de Guipavas, Fabrice Jacob, a officiellement apposé sa signature sur le permis de construire du très attendu Arkéa Park. Ce geste administratif, loin d'être anodin, matérialise la volonté politique inébranlable de voir sortir de terre l'enceinte de 15 000 places au lieu-dit du Froutven.
Ce nouveau stade, projet phare porté par le président Denis Le Saint, est conçu pour répondre aux exigences de la Ligue 1 que le vénérable Francis-Le Blé ne peut plus satisfaire durablement. Avec un budget estimé à plus de 106 millions d'euros, l'infrastructure se veut un levier de développement économique pour le territoire. Pourtant, cette signature intervient dans un climat de tension extrême, où le sport se heurte frontalement aux réalités juridiques et écologiques.
Si l'officialisation du permis de construire marque une étape symbolique cruciale, elle ne garantit pas encore le premier coup de pioche. En effet, le dossier reste englué dans un complexe bras de fer judiciaire. Selon une décision rendue le 22 octobre dernier par le tribunal administratif de Rennes, l'arrêté préfectoral autorisant la destruction d'espèces protégées sur le site a été suspendu, donnant raison, au moins temporairement, aux associations environnementales telles que le GNSA ou « COSTOUR Poumon vert ».
Cette épée de Damoclès juridique rend la situation paradoxale : le club dispose désormais du droit de construire sur le papier, mais l'interdiction d'impacter la biodiversité locale bloque concrètement les travaux. Les opposants dénoncent un projet qu'ils jugent « inutile et destructeur », tandis que la Métropole et le club défendent une « nécessité vitale » pour la pérennité du football professionnel à Brest.
En somme, si le stylo de Fabrice Jacob a offert une victoire politique ce vendredi, le véritable match pour l'avenir du Stade Brestois se jouera désormais loin des pelouses, dans les salles d'audience du tribunal administratif.
Ce nouveau stade, projet phare porté par le président Denis Le Saint, est conçu pour répondre aux exigences de la Ligue 1 que le vénérable Francis-Le Blé ne peut plus satisfaire durablement. Avec un budget estimé à plus de 106 millions d'euros, l'infrastructure se veut un levier de développement économique pour le territoire. Pourtant, cette signature intervient dans un climat de tension extrême, où le sport se heurte frontalement aux réalités juridiques et écologiques.
Si l'officialisation du permis de construire marque une étape symbolique cruciale, elle ne garantit pas encore le premier coup de pioche. En effet, le dossier reste englué dans un complexe bras de fer judiciaire. Selon une décision rendue le 22 octobre dernier par le tribunal administratif de Rennes, l'arrêté préfectoral autorisant la destruction d'espèces protégées sur le site a été suspendu, donnant raison, au moins temporairement, aux associations environnementales telles que le GNSA ou « COSTOUR Poumon vert ».
Cette épée de Damoclès juridique rend la situation paradoxale : le club dispose désormais du droit de construire sur le papier, mais l'interdiction d'impacter la biodiversité locale bloque concrètement les travaux. Les opposants dénoncent un projet qu'ils jugent « inutile et destructeur », tandis que la Métropole et le club défendent une « nécessité vitale » pour la pérennité du football professionnel à Brest.
En somme, si le stylo de Fabrice Jacob a offert une victoire politique ce vendredi, le véritable match pour l'avenir du Stade Brestois se jouera désormais loin des pelouses, dans les salles d'audience du tribunal administratif.






